Invitée pour faire partie du comité éditorial de la revue (avec Juri-Apollo Drews, designer textile doctorant, Loris Duchalet, étudiant·e en cinéma d’animation, Patrick Laffont – De Lojo, scénographe et enseignant, et Patrick Renaud, designer et enseignant, avec la coordination d’Elsa Carnielli, chargée des éditions), Lucile Cornet Richard a invité Pauline Marchetti, architecte, Soline Nivet, architecte DPLG, docteure et habilitée à diriger les recherches en Architecture, Malaquais, Elise Legal artiste- autrice et Nicolas Verschaeve, designer.
Elle a aussi partagé un texte intitulé « Faisons connaissance ! » sur l’usage du dessin avec les adolescent.es.
extrait :
« Ces dessins, comme discipline, moments et objets, sont essentiels pour les adolescents, d’un point de vue pédagogique, architectural et politique dans la construction des collèges et peut être particulièrement en Seine-Saint-Denis. Ils nous incitent et nous permettent d’y faire connaissance : y faire groupe, meute clan et y sentir et comprendre le paysage végétal en puissance. Dès lors, nous pouvons « devenir le territoire » que nous défendons. Cette nécessité de garantir et nourrir une écologie dans les quartiers populaires, Fatima Ouassak, le déploie dans Pour une écologie Pirate, et nous serons libres.
et les dessins le sont ! d’être médits, tronqués, voisinés, démultipliés, prêtés, brocardés, muets, imperceptibles, volubiles, amoureux, osés… Le dessin est « outil convivial », au sens d’Ivan Illich, en ce qu’il est « conducteur de sens, traducteur d’intentionnalité ». « L’outil est convivial dans la mesure où chacun peut l’utiliser » précise Illich, « sans difficulté, aussi souvent ou aussi rarement qu’il le désire, à des fins qu’il détermine lui-même ».
En dessin, et peut-être en dessein, nous serons libres et ensemblé·es. »